La psychanalyse

Après avoir effectué une analyse personnelle durant treize années, étudié la théorie et la clinique psychanalytique en lien avec sa pratique d'analyste, Jean-Paul Dubois vous propose de conduire votre psychanalyse.

Pourquoi une psychanalyse ? 

Éprouver un profond malaise dans sa vie personnelle, familiale, ses rapports aux autres ; être empêché par des symptômes ou avoir le sentiment de passer à côté de sa vie, sont souvent les motivations qui amènent à consulter un psychanalyste. 

Pour qui ?

Peut-être avez-vous déjà consulté pour des troubles psychosomatiques, des angoisses, un vécu dépressif ou bien un sentiment de culpabilité, de honte ? Peut-être éprouvez-vous de la colère, le sentiment de ne pas être écouté, de souffrir et d'en vouloir aux autres ? 
Alors peut-être aurez-vous recours à la psychanalyse ? 

Quel en est le ressort ? 

L'approche psychanalytique prend pour postulat l'existence d'une réalité inconsciente du sujet. 
Des pans entiers de sa vie psychique lui échappent et conduisent à des impasses, toujours les mêmes, qui se répètent. 
Ces impasses prennent souvent la forme de symptômes divers. Tout symptôme est un compromis de désirs inconscients contradictoires. 
Une cure psychanalytique vise donc à se mettre à l'écoute de ses conflits inconscients.

La méthode.

Elle est par nécessité déroutante. Il faut en effet accepter de perdre des repères qui, certes aident à vivre et pourtant, sont vécus comme des empêchements. C'est là l'énigme de l'inconscient. 
Elle est aussi source de libération car un champ nouveau est à explorer et reste à conquérir. 

Le dispositif. 

Dans une psychanalyse, l'analyste est assis derrière l'analysant allongé sur le divan afin que sa parole puisse se déployer plus facilement au fil de ses pensées, de ses éprouvés.
Ce dispositif favorise un relâchement des tensions et des pensées contrôlées. Il permet d’accueillir et de dire tout ce qui se présente, sans lien apparent.

Dans le transfert et la parole. 

Si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient, cela signifie qu'à travers les événements marquant de sa vie, dans les rêves et les rêveries, dans ses souvenirs et les petits ratages du quotidien, les problématiques inconscientes du passé sont toujours présentes, en attente de se dire. C'est ce que l'on appelle le transfert. 
Être à l'écoute de ces manifestations inconscientes du passé, qui se rejouent dans l'ici-et-maintenant de l'espace analytique, n'est pas la moindre des tâches de l'analyste et de l'analysant. 
Si l'inconscient est structuré comme un langage, comme le soulignait J.Lacan, c'est à l'aune de ce qu'une parole ou bien un silence peut prendre sens pour l’analysant, que pourra se mesurer, dans l'après coup, l'avancée d'une analyse.
Rien ne peut se prédire à l'avance d'un cheminement qui, au bout du compte, ne pourra être que singulier. 

Modalités pratiques. 

Cela requiert du temps, un rythme (une à deux séances par semaine), un effort. Tout désir de changement suppose l'acceptation d'un « prix à payer ». 
Des entretiens préliminaires sont toujours nécessaires. De même qu'une psychothérapie peut parfois déboucher sur une analyse.